Beaucoup de personnes souhaitant maigrir s’intéressent à cette solution chirurgicale qu’est l’abdominoplastie. Cependant, de nombreuses zones d’ombre méritent d’être éclaircies pour informer ces personnes sur les réalités de cet acte.
L’abdominoplastie comme son nom l’indique ne concerne que la partie ventrale. Elle ne prend donc en charge que les problèmes de vergeture, de paroi abdominale relâchée et enfin des amas graisseux à ce niveau. Elle est donc essentiellement destinée aux personnes ne parvenant pas à se débarrasser de ce ventre disgracieux, alors que les régimes et la pratique d’activité physique sont bien présents.
Plus qu’une solution pour ce but précis, l’abdominoplastie requiert en fait de perdre le poids excédentaire avant sa réalisation pour obtenir un effet optimal. En effet, dans les cas de surpoids sévères ou d’obésité, cet acte chirurgical est même déconseillé. Cela s’explique surtout par une opération plus lourde.
Il est par exemple plus courant dans ce cas de rencontrer un retard de cicatrisation ou d’obtenir un résultat moins éloquent, avec donc un ventre pas suffisamment plat, du fait des tissus graisseux persistants. Ainsi, il est donc conseillé de maigrir avant l’opération, car ceux qui optent pour un amaigrissement post-opératoire risquent fort de rencontrer un relâchement secondaire de la peau.
Il existe plusieurs raisons de choisir cette option chirurgicale. Tout d’abord, il faut reconnaître que l’avancée de la recherche dans ce domaine et en général dans la chirurgie permet d’offrir aux personnes souhaitant effectuer une abdominoplastie de bénéficier de nombreux avantages. Aussi bien au niveau esthétique que fonctionnels, les résultats sont au rendez-vous.
L’un des principaux soucis concerne la ou les cicatrices. Cependant, il faut savoir que l’incision s’effectue généralement au niveau du ventre inférieur, plus précisément caché par le maillot, ce qui présente déjà un avantage certain. Les cicatrices évoluent environ au bout d’une année et le soleil et les UV sont à éviter pour obtenir un résultat optimum. De plus, la tonicité de la paroi musculo-aponévrotique se voit restaurée et permet d’éloigner les risques de douleurs lombaires ou musculaires pelviens.
Comme il s’agit avant tout d’un acte chirurgical, les risques durant l’opération et ceux post-opératoires sont toujours présents. Cependant, des mesures pré-opératoires sont mises en places pour éloigner au maximum tout risque. On y retrouve donc les consultations auprès du médecin anesthésiste et du chirurgien. Les bilans ne sont pas non plus à négliger, que ce soit clinique ou sanguin. La meilleure solution est donc de s’adresser à un chirurgien qualifié. Et après l’opération, il ne faut surtout pas perdre à l’esprit de veiller à avoir un mode de vie saine pour garder au maximum les bienfaits de cette intervention.