La prolifération des méthodes pour perdre du poids a amené les études scientifiques à un constat accablant : aucun de ces régimes miracles ne produit de résultats stables à moyen ou long terme. Au contraire, une évidence s’impose. Seule une alimentation saine inscrite dans un mode de vie équilibré permet d’atteindre une harmonie fonctionnelle et de s’y stabiliser.
Il convient alors d’identifier les bienfaits et les inconvénients nutritionnels de chaque aliment. En comprenant comment l’intégrer dans l’ensemble de l’alimentation, nous saisirons si cet aliment convient à un régime alimentaire permettant de perdre du poids.
Dans la catégorie des viandes rouges, l’agneau apporte une quantité moyenne de protéines. Il se révèle être riche en acides gras saturés. Il présente également une teneur en cholestérol élevée. Il amène du phosphore, du zinc, des vitamines B2, B3 et B12, mais il est surtout très intéressant par sa richesse en fer de type héminique qui a la propriété d’être très bien assimilé par l’organisme.
Sur le plan énergétique, l’agneau est calorique. Possédant un indice PRAL élevé c’est un aliment acidifiant. Il s’agira alors de rééquilibrer avec d’autres aliments cette acidité et cet apport de calories dans la composition nutritionnelle journalière.
À l’examen de ses caractéristiques nutritionnelles, il paraît difficile de classer l’agneau dans la catégorie privilégiée des « aliments minceurs ». Mais cet argument serait à relativiser. En choisissant exclusivement un produit non transformé et issu de l’agriculture biologique, en se limitant à deux portions de viande rouge maximum par semaine, une partie maigre d’agneau est un mets de choix, tendre et savoureux, qui apporte des nutriments essentiels mais surtout procure un plaisir gustatif si important dans une démarche minceur.