On le connait mal et on sait rarement comment le cuisiner quand on se retrouve à en avoir un dans son panier, pourtant le topinambour gagne à être connu. On le trouve parfois sous le nom d’artichaut de Jerusalem ou de truffe du Canada.
Comme pour la pomme de terre, c’est la tubercule de la plante que vous pourrez préparer. Mais le topinambour est beaucoup moins calorique, seulement 62 Kcal pour 100g. Son apport glucidique est faible : 14g pour 100g. L’inuline qu’il contient est bien moins absorbée par le corps que l’amidon. Vous absorbez donc un aliment bien dense coupant la faim mais sans les calories des féculents.
Côté vitamines, il vous apporte de la vitamine B1 B3, du fer. C’est également une bonne source de potassium, indispensable si vous associez une activité sportive à votre équilibre alimentaire. Ce légume, pauvre en sel et riche en fibres, aide à la bonne digestion et facilite votre transit.
Le topinambour se trouve de la fin de l’été jusqu’à la toute fin de l’hiver. Sa chair a un petit goût sucré et un parfum léger. En fonction de la saison, il peut aussi bien se manger cru, en tranches fines dans une salade qu’en purée ou en gratin pour accompagner un plat d’hiver en sauce. La quantité idéale : 3/4 petits topinambours de 30 à 40g chacun, .
Il se prépare assez simplement après avoir été lavé et épluché. On le choisira plutôt petit, la chair sera plus ferme et facile à cuisiner.