Perdez du poids… en faisant du Canoë Kayak !

(Article invité proposé par Bruno Ferrand)

Dès le printemps les amoureux de la nature souhaitant pratiquer une activité sportive de plein air, s’organisent des sorties en famille ou entre amis. Parmi toutes celles proposées, le canoë-kayak attire de plus en plus de monde. Si certains connaissent cette activité pour l’avoir déjà pratiqué, d’autres totalement néophytes, s’interroge sur son fonctionnement et sur leur capacité à la pratiquer.

Canoëiste depuis de nombreuses années, ancien compétiteur, brevet d’État et DE JEPS dans cette discipline, j’ai beaucoup encadré de clients sûrs de nombreuses rivières Françaises. J’ai également été gérant d’une location de canoë-kayak et à ce titre j’ai dû répondre à de nombreuses questions venant de la part de néophytes et actuellement, actuellement je gère un site de location de canoë-kayak.

J’ai souhaité faire cet article pour tenter de répondre aux questions que se pose celui qui veut louer un bateau sur une rivière et qui n’y connaissant rien n’est faute d’information à l’impression de se lancer dans l’inconnu. Descendre une rivière doit être un plaisir et non une angoisse, aussi il est important de savoir comment se passe cette belle activité, afin qu’elle devient un souvenir inoubliable.

Quand on envisage de louer un canoë-kayak, l’imaginaire parfois s’emballe. Certains s’imaginent assis sur une frêle embarcation dévalant une rivière déchaînée, sautant des cascades de plusieurs mètres (voir des dizaines de mètres) slalomant entre d’énormes rochers, tombant à l’eau et luttant pour atteindre le rivage afin de sauver sa vie… Si la location d’un canoë-kayak était cela, le métier de loueur n’existerait pas.

La location de canoë-kayak est régie par des règles qui visent tout d’abord à protéger celui qui loue. La première règle est le lieu d’implantation de la location. Vous ne pourrez louer des canoës ou des kayaks que sur des rivières proposant des difficultés raisonnables. Pour savoir ou l’on va, il suffit de connaître le niveau de difficulté de la rivière. Elles sont toutes classées et les niveaux (en Europe) vont de 1 à 6.

La première question à se poser est donc, sur quelle rivière louée ? l’Ardèche classe 2(III) la Dordogne classe 2, ça veut dire quoi . L’exemple type est l’Ardèche rivière (de classe II passage 3). Le profil de cette rivière est un escalier avec un rapide plus ou moins important suivi d’un plan d’eau, puis de nouveau un rapide, puis un autre plan d’eau …

Même si les rapides vous semblent importants, ils ne sont pas longs ce qui permet de récupérer le matériel en cas de dessalage (bain involontaire). Si la rivière était une succession de rapide vous ne pourriez pas louer de canoë-kayak, sans qu’on vous demande de prouver votre niveau technique. Les locations sont donc toutes installées sur des plans d’eau (lacs) ou des rivières de classe l’ou II avec pour certaine des passages (rapide court) de classe 3.

Classe Ie : Facile, un lac, une rivière avec du courant où il y a des vaguelettes. Très peu d’obstacles et qui sont facilement évitables. Classe II : Rapide simple, avec des passes évidents, ne nécessitant pas de reconnaissance avec des rochers et des vagues de taille moyenne facilement évitable. Classe III : Rapide avec des vagues irrégulières, pas toujours évitable. On y rencontre un courant rapide et de puissants mouvements d’eau. La reconnaissance (descendre du bateau et aller observer la rivière à pied) est recommandée pour les moins expérimentés.

Classe IVe, V et VI : les rapides sont de plus en plus violents et ces rivières doivent être descendues par des pagayeurs expérimentés (si vous souhaiter faire du rafting, cela se passe généralement sur des rivières de classe IV, mais là vous ne partirez pas seul sur l’eau un barreur dirigera le raft et vous donnera les consignes). Au-delà s’est classé infranchissable.

Avant d’aller plus loin et de réserver un canoë-kayak, il est bon de se demander quels sont les prérequis pour pratiquer cette activité . Naturellement savoir nager est indispensable. Les loueurs ne vous demanderont pas de prouver votre niveau de natation, ni de faire un test devant eux, mais il est bon d’être honnête.

C’est une activité nautique, tomber à l’eau fait partie de l’activité et en faire sans savoir nager est tout simplement irresponsable. Naturellement vous aurez un gilet celui-ci vous empêchera de couler, mais il n’enlèvera ni la peur de tomber à l’eau, ni la panique quand on y est.

Si vous amenez avec vous vos enfants ou d’autres personnes estimer également leur niveau de natation. S’ils tombent à l’eau et ne savent pas nager, serrez-vous capable de les aider . N’oubliez jamais que celui qui signe le contrat de location et s’engage non seulement pour lui mais aussi pour ceux qui l’accompagnent.

Pour ce qui est de la condition physique à avoir tout dépend de ce que vous allez faire. Une balade de deux heures sur un plan d’eau est faisable par tous. Partir une journée et devoir pagayer 6 à 7h avant d’arriver demande tout de même une condition physique minimum.

Beaucoup imagine qu’il ne faut pas trop pagayer le courant faisant le travail, erreur, on pagaie continuellement, qu’il y est ou non du courant. Avant de réserver, renseignez-vous sur la longueur et surtout sur le temps de pagaie, choisissez votre parcours en fonction du critère « suis-je capable de pagayer tout ce temps ? ».

Dans le monde concurrentiel de la location de canoë-kayak certains loueurs ont tendance à essayer de vendre le plus de kilomètres possible. Posez-vous la question sur ce que vous verrez tout au long de votre descente et de l’intérêt de faire autant de kilomètre . Le but n’est-il pas de passer un agréable moment ? Cinq kilomètres de plus augmentent la difficulté et peuvent transformer une agréable journée et galère.

 

Quel bateau aller vous louer ?

Tous les bateaux en location sont maintenant des kayaks autovideurs (une, deux ou trois places) sur lesquels vous êtes assis, vous ne trouverez pratiquement pas de

Tous les bateaux en location sont maintenant des kayaks auto-videurs (une, deux ou trois places) sur les quels vous êtes assis, vous ne trouverez pratiquement pas de canoë. Les avantages du kayak autovideur sont multiples ; ils se dirigent facilement avec une pagaie double (une pale de chaque coté) ils ne se remplissent pas d’eau, ils restent donc léger et manœuvrable en toute circonstance de plus, ils cassent très peu.

Le kayak monoplace : Vous êtes seul sur ce bateau qui est très facile à manœuvrer. Le débutant comprend rapidement comment il fonctionne. Dessus vous pouvez emporter un container de 55 litres qui se fixe à l’arrière du bateau. Nous ne conseillons pas ce bateau pour les enfants trop jeunes ou trop frêles, surtout pour une longue descente (un jours ou plus) c’est un peu trop « physique » pour eux.

Le kayak biplaces : Bateau plus large, vous le manœuvrez à deux, ce qui vous donne beaucoup d’efficacité. Dessus vous pouvez mettre deux containers de 55 litres (un au milieu et un à l’arrière). Ce bateau est rassurant, il semble plus stable que le monoplace, mais ce n’est qu’une illusion. Mettez la personne la moins « costaude » et la moins expérimentée à l’avant.

Le kayak biplaces avec un enfant assis au milieu : Bateau identique au kayak biplaces, un petit siège permet d’accueillir un enfant au milieu. Il devra être léger (45kg maximum) et avoir moins de 12 ans. Dans ce cas vous ne pourrez emporter qu’un seul container (55 litres, fixé à l’arrière) ce bateau n’est donc pas conseillé pour les descentes de plusieurs jours (sauf si vous êtes avec des amis qui acceptent de transporter votre matériel).

 

Est ce cher de louer un canoë kayak ? que comprennent les tarifs ?

En surfant sur le net vous trouverez des tarifs plus avantageux ou plus cher pour le même parcours, alors vous vous demanderez à juste titre, lequel choisir ? Que justifie cette différence de tarif ?

Sachez que tous les loueurs proposent apparemment le même contenu, il comprend : Le prêt du Canoe Kayak (bateaux, pagaies, gilets) et le transport (si vous descendez une rivière) mais certains critères font la différence.

La première question est, le loueur a t il son accueil au bord de l’eau et a t il un parking sur son embarcadère ou sur son débarcadère ? Donc ; soit vous partez ou soit vous arrivez à votre voiture. Ceci améliore beaucoup votre confort car il n’y a pas de navette inutile.

Vous verrez que chez certain loueur « loin de l’eau » (certain sont à trois kilomètres de la rivière) les clients passent beaucoup de temps en bus, à être transporté d’un point à un autre pour aller embarquer et pour revenir (trois kilomètres de bus, l’été à Vallon Pont d’Arc peut représenter plus d’une heure dans les emboutillages).

Les critères suivants sont plus difficile à appréhender, mais en lisant les avis sur internet, vous pourrez trouver des indices et vous faire une petite idée de la prestation proposée par le loueur que vous avez choisi.

– Les bateaux sont ils, systématiquement contrôlés et en cas de casse, sortis du parc et immédiatement réparés, si vous trouvez des avis comme quoi les clients ont « coulés à cause d’un bateau percé » fuyez ce loueur.

– Les gilets de sauvetage (aides à la flottabilité) sont ils non seulement désinfectés mais nettoyés ?

– Les containers étanches sont ils systématiquement nettoyés ?

– Le personnel est il compétent ?

Ça semble logique d’être compétent, de savoir de quoi l’on parle quand on organise ce type d’activité. Malheureusement certain loueurs ne connaissent pas la rivière (sauf sur la carte) le personnel nouvellement embauché n’est pas formé à la location de canoë kayak et est incapable de donner des conseils pertinents.

– Une initiation est elle faites et des explications sont elles donné avant l’embarquement ?

Donc plus que le prix essayer de connaître le contenu exact (et souvent caché) de la prestation proposée.

Dernière chose avant de réserver. Renseignez vous sur la météorologie, ça vous permettra de prévoir votre tenue. Regardez le niveau d’eau de la rivière (connectez vous sur le site vigie crue). La rivière change avec le niveau d’eau. L’agréable petite descente faite en août dernier risque d’être beaucoup plus remuante au printemps ou à l’automne. Cette donnée est à prendre en compte quand on envisage de partir avec des néophytes.

 

Que faut il préparer et emporter ?

Une fois que vous avez choisi la rivière, le parcours qui vous convient, le loueur et le type de bateau, il ne vous reste plus qu’a préparer votre descente. La préparation matériel n’est pas compliqué mais là aussi les détails peuvent faire la différence entre réussir sa sortie ou non.

Le tenue doit être adaptée aux conditions climatiques mais il y a des incontournables : tout d’abord retirez tout ce qui est superflux et peut tomber à l’eau (colliers,chaînes, bracelets, lunettes de vue si elles ne sont pas indispensables..).

1/ Protéger vos pieds : on ne sait jamais sur quoi l’on peut marcher quand on descend volontairement ou non d’un canoë kayak.

L’idéal : des chaussures fermées tenant bien aux pieds (chaussures d’eau, chaussures de sport usagées…) surtout pas de tongs.

2/ Protéger votre corps : en plus de l’adaptation de la tenue aux conditions météo, ne perder jamais de vue que vous pouvez « dessaler » (tomber à l’eau) et qu’il faudra nager.

La tenue ne doit pas être ample, l’idéal est :

Quand il fait chaud et ensoleillé : short, tee shirt et chapeau (attention s’enduire de crème solaire n’est pas le bon remède, vous allez être tout le temps au soleil, les vêtements protègent beaucoup plus efficacement).

Quand il fait frais : combinaison néoprène (pas trop épaisse et dégagée sous les bras pour pouvoir pagayer sans être irrité) ou vêtement technique (type Helly Hansen).

Beaucoup de loueur proposent gratuitement des combinaisons néoprènes pendant les périodes froides (printemps, automne) renseignez vous avant de finaliser votre réservation.

Quand il pleut : Veste légère imperméable.

3/ Protéger vos yeux : s’il y a du soleil, la réverbération est très importante sur l’eau, une bonne paire de lunettes est vivement conseillée.

Attention il faut les attacher. La bonne solution est un petit cordon reliant une branche au gilet (mettre un cordon derrière la tête n’est pas la bonne idée, surtout quand on a la tête à l’envers et qu’il y a du courant).

4/ Protéger la tête avec un casque n’est pas obligatoire et les traumatismes crâniens sont extrèmement rares en canoë kayak. Toutefois, pour les jeunes enfants n’hésitez pas à en demander un au moment du départ.

5/ Pour nos amis les chiens, qui accompagnent leur maître sur l’eau. Surtout ne les attachez pas au bateau (et oui certains le font) et ne leur laissez jamais leur laisse fixée au collier.

Beaucoup trop de chiens se noient alors que s’ils avaient été libre de leurs mouvements ils seraient toujours là. Ne craignez rien pour eux, ce sont d’excellents nageurs.

 

Quel matériel à emporter ?

En fonction de la durée de votre descente vous pourez prendre au maximum un container étanche de 55 litres par personne. Ces containers font : 37 cm de diamètre pour 55 cm de hauteur, attention le bouchon d’entrée ne fait que 27 cm de diamètre. Faite attention à ce que le joint dans le couvercle, soit toujours propre (un simple gravillon suffit pour que l’eau s’infiltre).

Emportez le minimum d’objet précieux avec vous, vous n’aurez pas besoin, ni de vos clefs de voiture (vous pouvez les laisser au loueur) ni de votre carte bleue, ni de tous vos papiers d’identité. Pour votre téléphone portable, prévoyez un sac plastique étanche le protégeant même à l’intérieur du containers (les sacs de congélation sont excellents).

Sachez que le loueur ne garantira jamais l’étanchéité du container qu’il vous fourni, car il n’est pas responsable de la fermeture de celui-ci. Les containers sont étanches, mais tout le monde peut faire une erreur en les fermant.

 

Pour une demi-journée emportez :

A boire surtout s’il fait chaud, un en-cas ou un goûter, une tenue de rechange, une serviette.

En règle générale, un container pour trois à quatre personnes suffit pour une demi-journée.

 

Pour une journée emportez :

A boire en quantité importante (1,5 l par personne minimum). Méfiez vous de l’eau que vous voyer surgir au bord de la rivière (source ? résurgence ? ) elle n’est pas toujours potable.

Le pique-nique du midi (privilégier des aliments ne craignant pas d’être « secoués », les pêches bien mûres et les gâteaux à la crème ne sont pas de bonnes idées) et un goûter. – Une tenue de rechange, une serviette et quelques Euros pour boire un pot à l’arrivée (si il y a un bar) en attendant le départ de la navette retour.

En règle générale, un container pour deux personnes suffit pour une journée.

 

Pour plusieurs jours emportez :

Nous vous invitons à regarder nos astuces sur notre tuto « Mon container pour deux jours » qui sera mis en ligne sur notre site canoelocationardeche.fr au printemps prochain. Partir pour plusieurs jours en canoé kayak, c’est se couper du quotidien, profitez en pour vous alléger.

Attention à ne pas vous surcharger, choisissez avec soin ce que vous emporterez afin de profiter pleinement de cette parenthèse que sera votre randonnée nautique. Tout doit servir et rien ne doit manquer

 

Prévoyez :

A boire en quantité importante 1,5 l par personne minimum (vous pourrez certainement recharger vos bouteilles à l’étape du soir, renseignez vous avant le départ).

Méfiez vous de l’eau que vous voyez surgir au bord de la rivière (source ? résurgence ?) elle n’est pas toujours potable.

Les repas nécessaires à la descente (sur certains tronçons de rivière vous pouvez vous ravitailler en route, pour d’autres comme les Gorges de l’Ardèche, c’est impossible). Privilégiez des aliments acceptant d’être « secoués » et ne demandant pas une conservation au froid (les pêches bien mûres et le poisson frais ne sont pas de bonnes idées). Privilégiez également des repas faciles à préparer (vous n’êtes pas à « Top Chef »).

Pour vous aider vous pouvez télécharger notre menu type.

Le matériel de cuisine : réchaud (n’oubliez pas le briquet et vérifiez s’il reste du gaz dans la boutielle) vaisselle, assiettes, couverts, casserole… sans oublier les sacs poubelle. Si vous faites des grillades le soir, prévoyez au moins une fourchette métallique pour les retourner (la merguez parfumée au plastique fondu n’est pas très « goûtue »). –

Une tenue de rechange : attention en soirée il peut faire frais même en été, un survêtement complet est une bonne idée. S’il y a un risque de pluie prenez une veste imperméable, une serviette, votre sac de couchage.

Votre tente, uniquement si c’est une tente avec armature démontable (dans ce cas vous attacherez l’armature à l’extérieur du container et vous mettrez la partie en toile à l’intérieur de celui-ci).

Attention, les tentes 2 secondes de chez Décathlon ne rentrent pas dans un container. Une astuce utilisée par les guides de rivière ; une grande bâche et une corde :Vous tendez la corde entre deux arbres, vous mettez la bâche à cheval dessus, vous écartez les pans pour en faire une tente, pour les tenir écartés, vous posez dessus des pierres. Avec une bâche de 8×6 et une corde de 20m vous abritez pour la nuit 8 à 10 personnes (ça prend beaucoup moins de place que plusieurs petites tentes).

Une lampe de poche et quelques Euros pour boire un pot à l’arrivée (si il y a un bar) en attendant le départ de la navette.

 

Les obligations du loueur ? 

Vous avez réservé un canoë kayak et vous avez des obligations (savoir nager, restituer le matériel, ne pas dégrader l’environement ni laisser vos poubelles…).

Mais le loueur à également des obligations :

La première est de respecter sa part de contrat (vous fournir le matériel prévu aux dates et heures réservées et sur le parcours choisi).

Il peut déroger à cette obligation en cas de force majeur et annuler le contrat de location que dans des cas bien identifiés; crue de la rivière, orage, alerte météo, interdiction de navigation en fonction du niveau d’eau (ce qui est le cas par exemple, sur l’Ardèche, avec des arrêtés préfectoraux réglementant, les conditions de location en fonction du niveau de la rivière).

Dans ce cas et celon votre choix; soit il vous remboursera intégralement ou soit il vous proposera une autre date ou un autre parcours.

Attention, qu’il pleuve n’est pas un cas d’empèchement de force majeur. Si le beau temps n’est pas au rendez vous et que vous ne souhaitez pas faire du canoë kayak, votre loueur n’est pas obligé de vous rembourser. Heureusement, beaucoup sont commerçant et comprennent que quand il pleut beaucooup que vous ne souhaitez pas y aller, souvent ils proposent que vous fassiez la descente à une autre date.

Le loueur doit fournir du matériel aux normes, il a obligation de le contrôler en permanence.

Entre autre, Il doit tenir à jour un registre EPI (Equipements de Protection Individuel). Tous les ans, les aides à la flotabilités (gilet de sauvetage) sont contrôlés un par un, lors d’un test d’immertion fait avec des poids normalisés. Les résultats sont enregistrés et les gilets qui ne passent pas le test doivent être réformé.

Naturellement le matriel roulant (bus, remorque) doivent être conforme à la réglementation.

Il doit également tenir à la libre disposition du public, à son accueil, tous les documents officiels sur la légalité de son activité ainsi que la réglementation particulière sur le site ou il fait de la location (réglementation spécifique à la rivière, carte du plan d’eau…).

Si il emploi et propose de l’encadrement, les diplômes des moniteurs doivent être affichés.

Les informations que j’apporte dans cet article peuvent naturellement être complétées et si vous avez des questions surtout n’hésitez pas à m’en faire part, j’y répondrai bien volontier.

J’espère que mes informations vous aideront à organiser votre descente et surtout vous fera éviter quelques écueils. Faire du Canoë Kayak est à la porté de tous, à condition de respecter certaines règles qui pour beaucoup sont du bon sens.

Je ne peux que vous souhaiter de belles descentes et de merveilleux souvenir.


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