Comment maigrir sans perdre de muscle ?

Après vous être essayé à plusieurs reprises sans un franc succès, vous avez tôt fait de constater que maigrir requiert une démarche précise en fonction des objectifs de pertes et de confort. Dans tout processus de perte de poids, le corps inviter à travers les choix d’aliments, le volume et la fréquence de consommation, à éliminer des réserves de calories afin d’atteindre les objectifs à lui assignés. Il reste que le corps a la capacité de créer à partir de nutriments ou tissus présents déjà en son sein, d’autres protéines ; de fait, les calories à perdre sont puisées invariablement dans les différents tissus du corps en fonction de la pression qu’on lui imprime.

Sans une rigoureuse méthode de perte de poids, votre corps pourrait donc être amené à détruire des tissus essentiels de votre constitution tels que les muscles et organes. Vous l’aurez compris tous les régimes ne se valent pas et suivre un programme minceur Weight Watcher, par exemple, pourrait vous mener à perdre graisses et muscles.

Après avoir donné une illustration des processus de gains et de pertes de poids, nous vous expliquons plus en détail comment vous pourrez donc maigrir sans vous exposer.

 

Le rôle des hormones dans la gestion du poids

La prise et la perte du poids sont globalement des mécanismes qui sont contrôlés par niveaux d’hormones dans le sang. Le surpoids résulte par exemple d’une accumulation sous forme de lipides de glucides transformés en glucose (le sucre et carburant du corps) en attendant de leur utilisation. Cette accumulation de glucose est entretenue par une perturbation dans la sécrétion par le pancréas de l’insuline surtout.

De même, il est possible de perdre du poids à partir du moment où on arrive à contraindre l’organisme à ne pas puiser dans le sang les nouvelles calories ingérées, mais à les rechercher plutôt dans les réserves précédemment constituées. Pour réussir ce tour de force, il faut réfréner cette fois la sécrétion de l’insuline en ne consommant que des aliments à index glycémique faible.

Quand l’organisme enregistre dans l’alimentation une trop grande quantité de glucose ou de sucre, c’est l’insuline qui provoque le stockage de cette source énergétique sous forme d’adipocytes. Les aliments glucidiques étant transformés en sucre par l’organisme, plus sucré sera le niveau sanguin, plus l’organisme lâchera d’insuline dans le sang.

Le mal de notre époque est de consommer trop de glucides; les glucides représentent aujourd’hui environ 55% de nos apports en macronutriments contre moins de 40% de l’assiette de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Au-delà de l’insuline, d’autres hormones entrent en jeu dans les processus de gain et de perte de poids. La ghréline qui est l’hormone de la faim va par exemple provoquer une sorte de boulimie. Tout comme la ghréline, la testostérone qui est l’hormone qui intervient dans la constitution et l’entretien de la masse musculaire est elle aussi contrôlée par l’alimentation même si l’activité physique peut accroître sa sécrétion.

Une fois appréhendée cette relation entre hormones, poids et activités physiques, quelle approche de solution se dégage à la lueur de ces connaissances établies ?

 

Soigner le surpoids par la graisse ?

Ainsi que nous avons pu l’entrevoir déjà, il nous faut faire redescendre à moins de 40% l’apport énergétique des aliments riches en glucides. Ceci implique un accroissement des apports énergétiques des autres macronutriments que sont les protéines et lipides. A cet effet, la diète cétogène semble idéale pour sécher sans perdre de muscle puisqu’il permet d’augmenter la proportion de ces macronutriments. Nous le disions tantôt, les protéines entrent dans la composition des tissus musculaires, mais augmentent aussi la dépense énergétique. En consommant donc plus de protéines, nous nous mettons dans les dispositions pour brûler les graisses déjà stockées et aussi pour avoir plus de muscles.

Les lipides eux aussi ont une action bénéfique dans la perte de graisses et la sauvegarde des acquis musculaires. En effet, ils inhibent la sécrétion de la ghréline, l’hormone de la faim et entraînent de fait la diminution de la consommation. Mieux, les lipides sont les macronutriments ayant le plus fort niveau calorique, ±9 kcal pour 1 g soit plus du double de l’apport des autres ; ils entraînent de fait une plus grande dépense énergétique. Pour finir, les lipides limitent la sécrétion d’insuline, et force donc l’organisme à puiser dans les stocks de graisses. Il convient toutefois d’insister sur la qualité des lipides à prendre en compte car des lipides de mauvaise qualité entraîneraient d’autres complications pour la santé; il faut privilégier les aliments riches en oméga 3 tels que les poissons gras par exemple.